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hommes habitaient en exil avec Abasi dans sa ville : quand Abasi s’asseyait et mangeait, ils se joignaient à lui et Ataï prononçait ses paroles.

À la fin, Ataï l’appela ; il répondit et elle lui dit :

— La situation telle qu’elle est n’est pas très bonne ; tu possèdes la terre qui existe ici ; tu possèdes le ciel qu’ils habitent ; tu as fait un endroit entier pour y rester et si tu n’y places pas l’homme, ce n’est pas bien. Cherche un moyen de placer l’homme sur la terre pour qu’il y demeure et qu’il allume du feu, de façon que le ciel soit chaud, car le froid y est considérable parce qu’il n’existe pas de feu sur la terre.