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légende Yorouba sur la plantation du maïs (n° 91), le conte fiote sur l’origine des blancs et des noirs (n° 142) et le récit du peuplement du monde en éfik (n° 89). Le problème de la mort a également fait travailler ces imaginations enfantines et elles ont expliqué son origine par un conte généralement répandu, l’attribuant à la négligence ou à la malveillance d’un messager envoyé aux hommes : conte des Ba-yéyé (n° 97) des Grands-Namaquas (n° 93), des Nama (n°95), des Nyam-nyam (n° 59), des Tchwi (n° 86).

Enfin, il y a lieu de mentionner un genre qui se rencontre dans toutes les littératures populaires : la randonnée, avec ses infinies variétés : celle où un individu, possesseur d’un objet de minime valeur, parvient, par des échanges successifs, à la richesse, se trouve chez les Temné (n° 78) et chez les Kissoukouma (n° 104) : la randonnée de la punition dont le type bien connu est l’histoire de Biquette ne veut pas sortir du bois existe chez les Petits-Namaquas (n° 94) ; enfin celle qui remonte de puissant en puissant jusqu’à Dieu ou à la mort et qu’on retrouve, d’une