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— Qu’est-ce qui est arrivé, que vous ne venez pas et que vous ne travaillez pas ?

— Le daim répondit :

— J’ai dit que vous veniez à mon travail : tu as dit : non. Alors j’ai troublé ton ouvrage. L’éléphant dit :

— C’est vrai :

Ils ne firent plus rien ce jour-là.

C’est fini.


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L’ARAIGNÉE[1]


Il était une araignée et une grande famine vint dans le pays, de sorte qu’il n’y avait ni riz, ni cassave, ni bananes, ni chou-palmiste, ni viande, ni nourriture. Une grande famine était venue dans le pays. Pendant longtemps, l’araignée et sa femme avaient eu des enfants, des centaines d’enfants. Il n’y avait pas dans le pays de nourriture à leur donner. L’araignée tomba malade ; elle fit semblent d’être malade et dit à sa femme :

— Je vais mourir.

  1. Kœlle, Outlines of a Grammar of the Vei language, p. 69-72