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QUATRIÈME PARTIE

LANGUES DU SOUDAN

XXV. — OUADAI[1]

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LE GÉNIE AMOUREUX[2]


On m’a raconté qu’un Afryt se déclara l’amant exclusif d’une jeune fille qui le détestait. L’Afryt l’aimait éperdûment. Chaque soir, il se rendait chez elle et, lorsqu’il y trouvait quelqu’un, il le tuait. L’épouvante fit qu’on abandonna cette fille. Tous les prétendants

  1. Le Ouadaï forme la partie la plus orientale du Soudan français, entre le lac Tchad et le Darfour égyptien.
  2. Mohammed et Tounsi, Voyage au Ouaday, trad. Perron, Paris, B. Duprat, 1851, in-8, p. 411-414.