cris, se leva pour les chasser et sa bourse tomba parmi les bagages. Il la chercha sans la trouver, alors il se frappa la tête, saisit les enfants et leur dit : « Personne que vous n’a pris ma bourse, car vous étiez à jouer auprès des bagages pour voler quelque chose ; vous étiez seuls ici. » Puis il s’empara d’un bâton, attacha ses fils et se mit à les battre et à les fustiger, tandis qu’ils pleuraient. Les matelots, rassemblés autour d’eux, disaient : « Les enfants de cette île sont tous des voleurs et des larrons. » Dans l’excès de sa colère, le marchand jura que si sa bourse ne lui était pas rendue, il noierait les prisonniers. À ces mots, il les lia à une botte de roseaux et les jeta à la mer.
Cependant, leur mère, inquiète de leur absence, se mit à leur recherche et, arrivée au vaisseau, commença de demander : « Qui a vu deux enfants, de telle apparence, âgés de tant d’années ? »
Les matelots qui l’écoutaient se dirent : « C’est le signalement de ceux qui viennent d’être noyés. »
La femme entendit ces paroles et se mit à gémir : « Hélas ! mes chéris ! mes fils ! Com-