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DEUXIÈME JOURNÉE

Sur la nécessité d’examiner les conséquences d’une affaire.


Le second jour, le second vizir, dont le nom était Behréwân16, alla trouver son maître et lui dit : « Que Dieu glorifie le roi ! Voici que ce jeune homme a commis une action grave et honteuse contre la maison royale. »

Le prince ordonna d’amener le prisonnier, sur les représentations de son ministre, et, lorsqu’il fut présent, il lui dit : « Malheur à toi ! Il faut absolument que je te fasse périr de la pire mort pour la faute que tu as commise, et que je fasse de toi un exemple pour les hommes. »