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plète et plus ordonnée »[1]. Il s’est servi, outre l’édition de son prédécesseur, de deux manuscrits de la Bibliothèque nationale[2]. C’est d’après l’un d’eux que M. Kazimirski a donné en 1839 un texte lithographié[3]. La marche et le nombre des histoires sont les mêmes dans ces trois recensions. Une nouvelle traduction française fut publiée par Gauthier dans ses Mille et une Nuits[4].

Voici le tableau comparé des trois principales rédactions du Bakhtiâr-Nameh. Je n’ai pu y faire figurer le texte ouïgour dont je ne connais que le cinquième récit :

  1. Bakhtiar-Nameh, ou le favori de la fortune ; Préface, p. vii.
  2. Supplément persan, nos 910 et 911. Le premier est daté de 944 de l’hégire (1537 de J.-C.) ; le second est de la même époque. La bibliothèque de Leyde (Catalogus codic. orient., t. I, n° 494) possède un manuscrit de la version persane, daté de 895 hég. (1489). Il en existe également deux exemplaires à la Bibliothèque Bodléienne, à Oxford. C’est donc au moins à la fin du xve siècle qu’il faut faire remonter la rédaction des recensions persanes telles que nous les connaissons.
  3. Bakhtiâr-Nameh, texte persan, i vol. in-4o.
  4. T. VI, Nuits 439 et suivantes.