simple et dégagé d’ornements de la rédaction ouïgoure, la première en date que nous ayons, permet de fixer vers cette époque la composition de l’original persan.
À quelle époque ce roman fut-il traduit en arabe ? Nous l’ignorons et nous savons seulement qu’il l’était lors de la rédaction du texte des Mille et une Nuits, tel que l'a publié et traduit Habicht. Cette recension fut la première connue. Dans sa Bibliotheca Orientalis[1], M. Zenker cite les Onze journées, conte arabe. par Galland, Paris, in-16, s. d. C’est probablement le Bakhiiâr-Nameh, et la traduction fut faite sans doute sur le manuscrit 1790 du supplément arabe de la Bibliothèque Nationale. Cette version fut suivie d’une autre, considérablement modifiée et défigurée, publiée par Dom Chavis et Cazotte, d’abord dans les Nouveaux contes arabes[2] et ensuite dans le Cabinet des Fées[3], et traduite en alle-