36. En annonçant son intention de faire quoi que ce soit, tout bon musulman ne manque jamais d’ajouter « s’il plaît à Dieu » (In cha Allah). L’oubli de cette précaution fait échouer tous les projets. Les Arabes d’Algérie racontent à l’appui l’histoire suivante : « En énumérant ce que ses forces lui permettaient de faire, le lion dit un jour :
« In cha Allah, s’il plaît à Dieu, j’enlèverai, sans me gêner, le cheval.
« In cha Allah, j’emporterai, quand je voudrai, la génisse, et son poids ne m’empêchera pas de courir. »
Quand il en vint à la brebis, il la crut tellement au-dessous de lui qu’il négligea cette religieuse formule : « S’il plaît à Dieu », et Dieu le condamna pour le punir à ne pouvoir jamais que la traîner. (Daumas, Mœurs et coutumes de l’Algérie, p. 117.)
37. L’histoire de Khodaï-dân (qui connaît Dieu) est évidemment une répétition de celle de Bakht-Zémân.
38. Le nom de Beh-Kemâl est composé du persan Beh, bien, et de l’arabe Kemâl, perfection.
39. Behkerd (bienfaisant) n’est pas nommé dans les versions persanes, qui font de lui un roi de Yémen, et de son esclave, Abraha, le fils du roi de Zanguebar.
40. Les versions persanes de Gauthier (nuits 441-445), d’Ouseley, de Lescallier et du Bakhtiar Nameh n’offrent pas de grandes différences avec les textes arabes de Knœs et de Habicht (nuits 464-466). Dans celui-ci, le roi ni le