tion arabe du persan Khosrou. Les Orientaux le donnaient à tous les princes sassanides, comme Qaïsar (César) à ceux de Byzance ; Faghfour, au rois de la Chine ; Tobba’, à ceux du Yémen ; Nedjâchi (Negouch), aux souverains d’Abyssinie ; Fera’oun (Pharaon), à ceux d’Égypte. Deux des derniers princes de la dynastie nationale des Ghaznévides portèrent aussi ce nom : Khosrou-Châh, fils de Behrâm-Chah, et Khosrou-Moulk, son fils.
33. C’est la loi du talion, comme elle est indiquée dans le Qorân, Sourate, II, verset 173 : « Ô vous qui croyez, le talion vous est prescrit pour le meurtre : un homme libre pour un homme libre, un esclave pour un esclave, une femme pour une femme, » Cf. aussi les Sourates V, 49, XXII, 113. Il est vrai que Mohammed ajoute {Sour., II, v. 173) : « Celui à qui son frère remet une peine semblable, doit être traité avec humanité et il doit s’acquitter par des bienfaits. »
34. Bahkt-Zémân (en persan. Temps fortuné) est appelé Bakht-Azmâ dans un manuscrit du British Muséum.
35. Ce conte, qui manque dans les versions persanes, occupe les nuits 461-464 de l’édition de Habicht. On pourrait le rapprocher de l’Éducation d’un prince (1763), conte de Voltaire qui avait eu peut-être connaissance des Onze journées de Galland. Chez l’auteur français, c’est par amour pour Amide qu’Alam secoue sa mollesse et se rend digne de remonter sur le trône.