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n’a aucun sens, j’ai rétabli Rouchâd qui signifie en persan visage joyeux.

25. Lescallier nomme ce prince Bahézâd et Gauthier Behézâd, formes incorrectes pour Behzâd, bien né.

26. D’après les versions persane et malaie (Niemann, Blœmlezinguit maleische Geschriften, t. I, p. 54), Behzâd était fils d’un roi de Haleb (Alep). La princesse dont il tombe amoureux est Nikarine, fille du roi de Roum, dont il entend parler par un de ses amis qui a été à Constantinople. Le roi de Haleb est obligé d’écraser son peuple d’impôts pour fournir les 100 lakhs de roupies, demandés pour prix de la main de la princesse. L’impatience de Behzâd le pousse à attaquer une caravane dont le chef lui fournit, quand il l’a reconnu, les moyens de compléter la somme. Le prince est aveuglé par Nicarine, non par sa belle-mère, et après la mort de son père, les gens de Haleb se choisissent un autre roi.

Les versions de Gauthier (n. 442-443), de Lescallier, de l’édition de Paris et d’Ouseley et la version malaie sont les mêmes, avec plus de détails dans la première.

Le texte de Habicht (nuits 453-455) est analogue à celui de Knœs.


CINQUIÈME JOURNÉE
HISTOIRE DU ROI DÂDBIN

27. Le nom du cinquième vizir, Djehrbour pour Djehrpour, qui ne se trouve que dans les textes arabes, signifie en persan fils de la Renommée.

28. Le sens de Dâdbin est « qui discerne le bon droit ».