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taine ressemblance avec un épisode du cadre du Bakhtiâr-Nameh. Quant au roman des Aventures des quatre derviches et du roi Azâd-bakht, plus connu sous le nom de Bâg o bahar (le Jardin et le Printemps), récemment traduit de l’hindoustani par M. Garcin de Tassy[1], il n’a de commun que le nom du prince.

On remarquera la relation étroite qui existe entre le cadre du Bakhiiâr-Nameh et les récits qu’il renferme : ce qui est peut-être l’indice du peu d’ancienneté et de l’unité de composition, tandis que les autres cycles, le Pantcha-tantra, le Syntipas, etc., présentent, au moins dans leur forme actuelle, les apparences d’une œuvre collective, en dépit des noms de Vichnousarman ou du Persan Mousès.

Il n’est pas une situation de l’histoire d’Azâd-bakht et de son fils, qui ne se retrouve dans les récits que celui-ci fait à son père : le marchand infortuné est accusé à tort d’avoir violé les secrets du harem royal (conte 1) ; le fils du joaillier,

  1. Un volume gr. in-8o, Paris, 1878, forme le t. VIII de la collection des Publications de l’École des langues orientales.