nus par la tradition orale et ceux qui sont passés depuis longtemps dans le domaine de la littérature écrite.
La donnée qui sert de cadre aux onze histoires de ce recueil n’est pas particulière au Sindibâd-Nameh et aux deux cycles qui s’y rattachent : les Quarante vizirs et le Bakhtiâr-Nameh. Dans le Neh Manzer et les Mille et une Nuits, une condamnation à mort est remise de jour en jour grâce à des contes. Il faut toutefois remarquer que, dans les plus anciens récits de ce genre, le nombre des jours funestes est déterminé à l’avance et connu par l’astrologie : cette période dangereuse une fois passée, le danger n’existe plus. Dans les remaniements postérieurs, cette condition a disparu : la porte est restée ouverte aux additions et aux suppressions. Les Mille et une Nuits, par exemple, pourraient être doublées, sans rien changer à l’économie générale du recueil.
J’ai dit plus haut que le Bakhtiâr-Nameh était une branche du Sindibâd-Nameh ; c’est également l’opinion de M. Com-