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« Prince, répondit le jeune homme, il n’y a de pardon généreux que pour les grandes fautes ; quand l’offense est immense, le pardon l’est aussi et ce n’est pas une honte pour toi de faire grâce à un pareil que moi, car Dieu sait que je suis innocent et il ordonne la clémence. Il n’en est pas au-dessus de celle qu’on a pour un condamné à mort ; c’est, en effet, comme si on le ressuscitait. Les mauvaises actions retombent sur celui qui les commet ; c’est ce qui advint au roi Behkerd39. »

« Qu’est-ce que Behkerd et ses aventures ? » demanda Azâd-Bakht.

Le jeune homme reprit :