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per, les autres à broyer les aliments. Que si tu examines ainsi successivement et au point de vue convenable toutes les parties de ton corps, si tu étudies les poumons qui attirent l’air, le cœur qui conserve la chaleur de la vie, les organes de la digestion, les canaux où circule le sang, partout tu reconnaîtras l’incompréhensible sagesse du créateur, et tu pourras t’écrier avec le prophète : Ta science est élevée d’une manière merveilleuse au-dessus de moi.

Observe-toi donc, afin que tu observes aussi ce Dieu à qui appartient la gloire et la puissance dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.