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transports, si tu t’observes, si tu te souviens que cette volupté d’un moment aura une fin bien amère, que ce plaisir qui chatouille nos sens engendrera le ver dont la morsure sans fin fera notre tourment dans la géhenne, que les ardeurs de la chair allumeront le feu éternel, aussitôt les passions seront mises en fuite, et tu sentiras naître dans ton âme un calme profond et délicieux, comme la présence d’une sage maîtresse fait taire le bruit de servantes indisciplinées.
Observe-toi donc, et sache que ton âme est composée de deux parties : l’une raisonnable et intelligente, l’autre déraisonnable et sujette aux passions. L’une est faite pour commander, l’autre pour obéir et se soumettre à la raison. Ne souffre jamais que ton esprit soit