qui, debout dans le temple, se justifiait lui-même et rabaissait le publicain ; mais demande-toi à chaque instant si tu n’as pas péché par la pensée, si ta langue, plus prompte que ton esprit, n’a pas failli, si tu n’as pas commis quelque faute involontaire dans les œuvres de tes mains. Et si tu trouves dans ta vie un grand nombre de péchés, comme tu ne manqueras pas d’en trouver, puisque tu es homme, dis avec le publicain : Mon Dieu, ayez pitié de moi qui suis un pécheur.
Observe-toi donc. Si ta prospérité est éclatante, si tout le cours de ta vie est heureux, il est utile que cette maxime se présente à ton esprit, comme un sage conseiller qui te rappelle ce que sont les choses humaines. Si, au contraire, tu es accablé par le malheur, il est bon encore qu’elle retentisse à ton cœur, afin que l’orgueil ne