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âmes, guérit par un remède qui semble si petit l’âme devenue malade par le péché. Observe-toi, afin que tu reçoives de ce remède salutaire ce qui est nécessaire à ton mal. Si ton péché est grave et accablant, il te faut bien des confessions, des larmes amères, des veilles prolongées, un jeûne soutenu. Si la faute est petite et légère, égales-y le repentir. Seulement observe-toi, pour reconnaître si ton âme est en état de santé ou de maladie. Combien d’hommes contractent à force de négligence des maladies sérieuses, incurables même, et ne savent seulement pas qu’ils sont malades ! Le même précepte n’est pas moins utile aux gens bien portants pour les soutenir dans leurs travaux ; en sorte qu’il guérit à la fois la maladie et for-