vent la santé de personnes délicates en leur indiquant de bonne heure les mesures propres à prévenir le mal, de même celui qui prend soin de tous les êtres, et qui est véritablement le médecin des âmes, a entouré de précautions plus efficaces cette partie de nous-mêmes qu’il voyait si portée au mal. Les actions que le corps exécute veulent du temps, une occasion favorable, des efforts, des auxiliaires, une foule d’accessoires. Au contraire, les mouvements de la pensée s’accomplissent sans retard, s’achèvent sans effort, s’organisent sans difficulté, et trouvent tout moment convenable.
Plus d’un de ces personnages sévères et d’une imposante gravité qui affectent tous les dehors de la sagesse, assis au milieu des admirateurs de leur vertu, laissent dans un secret mouvement du cœur leur pensée s’envoler vers le lieu du péché. Ils voient en imagination