souffrent également. Quand le laboureur a récolté l’épi, il ne cherche pas la semence sous la racine ; mais toi, tu as les fruits, et tu ne renonces pas au capital. Tu n’as pas besoin de terre pour planter, ni de semence pour moissonner. On ne saurait dire pour qui tu amasses. Celui que ton usure fait pleurer, il est là ; celui qui doit jouir des biens que tu accumules, nul ne le connaît. Qui sait si tu ne laisseras pas à d’autres le bonheur que peut donner cette richesse, et si tu n’auras pas amassé pour toi-même des trésors de maux, fruits de ton injustice ?
Ne te détourne donc pas de celui qui veut emprunter de toi, et ne donne pas ton argent à usure, afin qu’instruit de tes devoirs par l’Ancien et le Nouveau Testament, tu ailles plein d’espoir vers le Christ, et que tu reçoives là-haut la récompense de tes bonnes œuvres, en Jésus-Christ notre Seigneur, à qui appartient la gloire et la puissance dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.