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dette du père traîne l’enfant en prison. Ne laisse pas un contrat après toi, comme une malédiction paternelle qui s’appesantit sur les enfants et sur les petits-enfants.

V. Riches, vous entendez ce que nous conseillons aux pauvres, grâce à votre inhumanité : qu’ils soient patients dans l’adversité, plutôt que de subir les maux qu’enfantent les dettes. Mais si vous obéissiez au Christ, serait-il besoin de tous ces discours ? Quel est donc le conseil du Maître ? Prêtez à ceux de qui vous n’espérez pas recevoir. Quel est, me direz-vous, ce prêt que n’accompagne pas l’espoir du recouvrement ? Voyez quelle est la valeur du précepte, et vous admirerez l’humanité du législateur. Quand vous voulez donner au pauvre au nom du Seigneur, vous faites à la fois un don et un prêt : un don, parce que vous n’espérez pas recouvrer ; un prêt, parce que telle est la munificence du Maître qui acquittera la dette, que, recevant peu par l’intermédiaire du pauvre, il vous rendra