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Τῷ δὲ Θεόγνιδι πρὸς ταῦτα διδασκάλῳ χρηστέον λέγοντι·


Οὐκ ἔραμαι πλουτεῖν, οὔτ᾿ εὔχομαι, ἀλλά μοι εἴη
ζῆν ἀπὸ τῶν ὀλίγων, μηδὲν ἔχοντι κακόν.


Ἐγὼ δὲ καὶ Διογένους ἄγαμαι τὴν πάντων ὁμοῦ τῶν ἀνθρωπίνων ὑπεροψίαν, ὅς γε καὶ βασιλέως τοῦ μεγάλου ἑαυτὸν ἀπέφηνε πλουσιώτερον, τῷ ἐλαττόνων ἢ ἐκεῖνος κατὰ τὸν βίον προσδεῖσθαι. Ἡμῖν δὲ ἄρα εἰ μὴ τὰ Πυθίου τοῦ Μυσοῦ προσείη τάλαντα, καὶ πλέθρα γῆς τόσα καὶ τόσα, καὶ βοσκημάτων ἐσμοὶ πλείους ἢ ἀριθμῆσαι, οὐδὲν ἐξαρκέσει; Ἀλλ᾿, οἶμαι, προσήκει ἀπόντα τε μὴ ποθεῖν τὸν πλοῦτον, καὶ παρόντος μὴ τῷ κεκτῆσθαι μᾶλλον φρονεῖν ἢ τῷ εἰδέναι αὐτὸν εὖ διατίθεσθαι. Τὸ γὰρ τοῦ Σωκράτους εὖ ἔχει· ὃς μέγα φρονοῦντος πλουσίου ἀνδρὸς ἐπὶ τοῖς χρήμασιν, οὐ πρότερον αὐτὸν θαυμά-


point de terme. » Prenons aussi Théognis pour maître : « La richesse, s’écrie-t-il, n’est l’objet ni de mon désir ni de mes prières ; puissé-je seulement vivre de peu, exempt de douleurs ! »

J’admire encore le mépris que professait pour toutes les choses humaines ce Diogène, qui se trouvait plus riche que le roi lui-même, parce qu’il avait moins de besoins. Nous, au contraire, si nous n’avons pas les trésors de Pythius le Mysien, des arpents de terre sans nombre, des troupeaux si considérables que nous ne puissions les compter, nous ne serons pas satisfaits. Cependant il convient, je pense, de ne pas désirer les biens qu’on n’a pas, et de se glorifier moins de la possession de ceux qu’on a que du bon usage qu’on en sait faire. Socrate avait raison, lorsqu’il disait d’un homme fier de sa richesse qu’il ne l’admirerait pas avant d’avoir vu comment il