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ἧττον ὑμῖν μεθεκτέον ἢ οὑτινοσοῦν τῶν προδήλως αἰσχίστων. Ἀτμούς γε μὴν παντοδαποὺς ἡδονὴν ὀσφρήσει φέροντας τῷ ἀέρι καταμιγνύναι, ἢ μύροις ἑαυτοὺς ἀναχρώννυσθαι, καὶ ἀπαγορεύειν αἰσχύνομαι. Τί δ᾿ ἄν τις εἴποι περὶ τοῦ μὴ χρῆναι τὰς ἐν ἁφῇ καὶ γεύσει διώκειν ἡδονάς, ἢ ὅτι καταναγκάζουσιν αὗται τοὺς περὶ τὴν ἑαυτῶν θήραν ἐσχολακότας, ὥσπερ τὰ θρέμματα, πρὸς τὴν γαστέρα καὶ τὰ ὑπ᾿ αὐτὴν συννενευκότας ζῆν;

Ἑνὶ δὲ λόγῳ, παντὸς ὑπεροπτέον τοῦ σώματος τῷ μὴ ὡς ἐν βορβόρῳ ταῖς ἡδοναῖς αὐτοῦ κατορωρύχθαι μέλλοντι, ἢ τοσοῦτον ἀνθεκτέον αὐτοῦ ὅσον, φησὶ Πλάτων, ὑπη ρεσίαν φιλοσοφία κτωμένους, ἐοικότα που λέγων τῷ Παύλῳ, ὃς παραινεῖ μηδεμίαν χρῆναι τοῦ σώματος πρόνοιαν ἔχειν εἰς ἐπιθυμιῶν ἀφορμήν. Ἢ τί διαφέρουσιν οἳ τοῦ μὲν σώματος, ὡς ἂν κάλλιστα ἔχοι, φροντίζουσι, τὴν δὲ χρησομένην αὐτῷ ψυχὴν ὡς


donc de celle qui domine de nos jours, avec autant de soin que des actions les plus honteuses. Quant à mêler à l’air mille odeurs qui flattent l’odorat et à vous frotter de parfums, je rougis même de vous le défendre. Enfin, que pourrait-on dire pour vous détourner de rechercher les jouissances du palais, sinon qu’elles obligent ceux qui en poursuivent la satisfaction à vivre, comme les bêtes, dans la dépendance de leur ventre ?

En un mot, il faut mépriser absolument le corps, si l’on ne veut se plonger dans les voluptés comme dans un bourbier, ou plutôt il faut n’en prendre soin, comme dit Platon, qu’autant qu’on trouve en lui un auxiliaire pour l’étude de la sagesse ; et ce précepte est conforme à celui de saint Paul, qui nous exhorte à n’accorder aucune attention à notre corps en vue de satisfaire nos passions. Quelle différence peut-on faire entre un homme qui ne songerait qu’au bien-être de son corps, mettant dédaigneusement en oubli cette âme