ἄμεινον τῇ ψυχῇ. Οὐχ ἧττον γὰρ ὄνειδος ἀνδρί, τῷ γε ὡς ἀληθῶς τῆς προσηγορίας ταύτης ἀξίω, καλλωπιστὴν καὶ φιλοσώματον εἶναι, ἢ πρὸς ἄλλο τι τῶν παθῶν ἀγεννῶς διακεῖσθαι. Τὸ γὰρ τὴν πᾶσαν σπουδὴν εἰσφέρεσθαι ὅπως ὡς κάλλιστα αὐτῷ τὸ σῶμα ἕξοι οὐ διαγινώσκοντός ἐστιν ἑαυτόν, οὐδὲ συνιέντος τοῦ σοφοῦ παραγγέλματος, ὅτι οὐ τὸ ὁρώμενόν ἐστιν ὁ ἄνθρωπος, ἀλλά τινος δεῖ περιττοτέρας σοφίας, δι᾿ ἧς ἕκαστος ἡμῶν ὅστις ποτέ ἐστιν ἑαυτὸν ἐπιγνώσεται. Τοῦτο δὲ μὴ καθηραμένοις τὸν νοῦν ἀδυνατώτερον ἢ λημῶντι πρὸς τὸν ἥλιον ἀναβλέψαι. Κάθαρσις δὲ ψυχῆς, ὡς ἀθρόως τε εἰπεῖν καὶ ὑμῖν ἱκανῶς, τὰς διὰ τῶν αἰσθήσεων ἡδονὰς ἀτιμάζειν· μὴ ὀφθαλμοὺς ἑστιᾶν ταῖς ἀτόποις τῶν θαυματοποιῶν ἐπιδείξεσιν, ἢ σωμάτων θέαις ἡδονῆς κέντρον ἐναφιέντων, μὴ διὰ τῶν ὤτων
exige le bien de l’âme. L’homme, celui du moins qui mérite ce nom, n’a pas moins à rougir d’aimer la parure et de choyer son corps que de se laisser aller bassement à quelque vice. Donner tous ses soins au bien-être du corps, c’est se méconnaître soi-même et ne pas comprendre cette sage maxime que ce qu’on voit de l’homme n’est pas l’homme, mais que nous avons besoin d’une sagesse supérieure, grâce à laquelle chacun de nous, quel qu’il soit, peut se connaître lui-même. Or il est aussi impossible à celui qui n’a pas purifié son âme d’arriver à cette connaissance, qu’à celui dont l’œil est malade de fixer ses regards sur le soleil. Purifier son âme, c’est, s’il faut vous le dire en un mot et d’une manière qui vous suffise, c’est mépriser les plaisirs des sens ; ne pas repaître ses yeux des objets inconvenants que montrent les charlatans ou de spectacles qui font pénétrer en nous l’aiguillon de la volupté ; ne pas verser dans l’âme