Page:Basile de Cesarée - De la lecture des auteurs profanes, 1894.djvu/64

Cette page n’a pas encore été corrigée

εἴτε ὑπὸ γῆν, εἴτε καὶ ὅπου δὴ τοῦ παντὸς ὄντα τυγχάνει, δικαιωτηρίοις. Ὡς τῷ μὲν ἀκουσίως τοῦ προσήκοντος ἁμαρτόντι κἂν συγγνώμη τις ἴσως παρὰ τοῦ Θεοῦ γένοιτο· τῷ δὲ ἐξεπίτηδες τὰ χείρω προελομένῳ οὐδεμία παραίτησις τὸ μὴ οὐχὶ πολλαπλασίω τὴν κόλασιν ὑποσχεῖν.

IX. Τί οὖν ποιῶμεν; φαίη τις ἄν. Τί ἄλλο γε ἢ τῆς ψυχῆς ἐπιμέλειαν ἔχειν, πᾶσαν σχολὴν ἀπὸ τῶν ἄλλων ἄγοντας; Οὐ δὴ οὖν τῷ σώματι δουλευτέον, ὅτι μὴ πᾶσα ἀνάγκη· ἀλλὰ τῇ ψυχῇ τὰ βέλτιστα ποριστέον, ὥσπερ ἐκ δεσμωτηρίου τῆς πρὸς τὰ τοῦ σώματος πάθη κοινωνίας αὐτὴν διὰ φιλοσοφίας λύοντας, ἅμα δὲ καὶ τὸ σῶμα τῶν παθῶν κρεῖττον ἀπεργαζομένους, γαστρὶ μέν γε τὰ ἀναγκαῖα ὑπηρετοῦντας, οὐχὶ τὰ ἥδιστα, ὡς οἵ γε τραπεζοποιούς τινας καὶ μαγείρους περινοοῦντες, καὶ πᾶσαν διερευνώμενοι γῆν τε καὶ θάλασσαν, οἷόν τινι χαλεπῷ


tion qui se trouvent sous la terre ou dans toute autre partie de l’univers. Dieu pourra pardonner peut-être à celui qui aura failli involontairement à son devoir ; mais celui qui, de parti pris, aura préféré le mal, est sans excuse et ne saurait échapper à un rigoureux châtiment.

IX. Que devons-nous donc faire ? me direz-vous. Eh ! que devez-vous faire, sinon de cultiver votre âme et de ne prendre aucun souci du reste ? Ne soyons pas esclaves de notre corps, si ce n’est pour les besoins indispensables ; mais recherchons ce qui est le plus avantageux à notre âme : adoucissons par une conduite chrétienne cette captivité qui la force à partager les passions du corps ; habituons le corps lui-même à vaincre ces passions ; donnons à notre estomac la nourriture qui lui est nécessaire, et non celle qui lui plaît le mieux ; n’imitons pas ces hommes qui courent de tous côtés après des cuisiniers et des ordonnateurs de festins, qui fouillent la terre et