εἴημεν ἀτεχνῶς κατὰ τῶν πλοίων τὰ ἀνερμάτιστα, οὐδενὸς ἡμῖν νοῦ ἐπὶ τῶν τῆς ψυχῆς οἰάκων καθεζομένου, εἰκῇ κατὰ τὸν βίον ἄνω καὶ κάτω περιφερόμενοι. Ἀλλ᾿ ὥσπερ ἐν τοῖς γυμνικοῖς ἀγῶσιν, εἰ δὲ βούλει, τοῖς μουσικῆς, ἐκείνων εἰσὶ τῶν ἀγώνων αἱ μελέται ὧνπερ οἱ στέφανοι, καὶ οὐδείς γε πάλην ἀσκῶν ἢ παγκράτιον εἶτα κιθαρίζειν ἢ αὐλεῖν μελετᾶ. Οὔκουν ὁ Πολυδάμας γε, ἀλλ᾿ ἐκεῖνος πρὸ τοῦ ἀγῶνος τοῦ Ὀλυμπιάσι τὰ ἅρματα ἵστη τρέχοντα, καὶ διὰ τούτων τὴν ἰσχὺν ἐκράτυνε. Καὶ ὅ γε Μίλων ἀπὸ τῆς ἀληλειμμένης ἀσπίδος οὐκ ἐξωθεῖτο, ἀλλ᾿ ἀντεῖχεν ὠθούμενος οὐχ ἧττον ἢ οἱ ἀνδριάντες οἱ τῷ μολύβδῳ συνδεδεμένοι. Καὶ ἁπαξαπλῶς αἱ μελέται αὐτοῖς παρασκευαὶ τῶν ἄθλων ἦσαν. Εἰ δὲ τὰ Μαρσύου ἢ τὰ Ὀλύμπου τῶν Φρυγῶν περιειργάζοντο κρούματα,
maux sans raison. Autrement, nous serions comme des navires sans lest, et, la raison n’étant point assise au gouvernail de notre âme, nous ne ferions dans cette vie qu’errer de tous côtés au hasard. Réglons-nous sur les combats gymniques, ou, si vous l’aimez mieux, sur ceux de la musique : chacun de ces combats, dont une couronne est le prix, a des exercices qui lui sont propres, et celui qui se prépare à la lutte ou au pancrace n’ira pas apprendre à jouer de la cithare ou de la flûte. Polydamas, avant de paraître dans la lice à Olympie, arrêtait les chars dans leur course, et fortifiait sa vigueur par ces exercices. Milon se tenait immobile sur un bouclier frotté d’huile, et, résistant à tous les efforts, demeurait aussi inébranlable que ces statues scellées à leur base. Enfin, tous les exercices de ces athlètes n’étaient qu’une préparation à la lutte. S’ils avaient renoncé à la poussière des gymnases pour jouer des instruments de Marsyas