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χάνω, ὥστε μήτ᾿ αὐτὸς ἔλαττόν τι πατέρων εὐνοίας νέμειν ὑμῖν, ὑμᾶς δὲ νομίζω, εἰ μή τι ὑμῶν διαμαρτάνω τῆς γνώμης, μὴ ποθεῖν τοὺς τεκόντας, πρὸς ἐμὲ βλέποντας. Εἰ μὲν οὖν προθύμως δέχοισθε τὰ λεγόμενα, τῆς δευτέρας τῶν ἐπαινουμένων ἔσεσθε παρ᾿ Ἡσιόδῳ τάξεως· εἰ δὲ μή, ἐγὼ μὲν οὐδὲν ἂν εἴποιμι δυσχερές, αὐτοὶ δὲ μέμνησθε τῶν ἐπῶν δηλονότι, ἐν οἷς ἐκεῖνός φησιν ἄριστον μὲν εἶναι τὸν παρ᾿ ἑαυτοῦ τὰ δέοντα συνορῶντα, ἐσθλὸν δὲ κἀκεῖνον τὸν τοῖς παρ᾿ ἑτέρων ὑποδειχθεῖσιν ἑπόμενον, τὸν δὲ πρὸς οὐδέτερον ἐπιτήδειον ἀχρεῖον εἶναι πρὸς ἅπαντα. Μὴ θαυμάζετε δὲ εἰ καθ᾿ ἑκάστην ἡμέραν εἰς διδασκάλου φοιτῶσι, καὶ τοῖς ἐλλογίμοις τῶν παλαιῶν ἀνδρῶν δι᾿ ὧν καταλελοίπασι λόγων συγγινομένοις ὑμῖν, αὐτός τι παρ᾿ ἐμαυτοῦ

et l’affection que je vous témoigne ne le cède guère à la leur ; vous-mêmes, si je ne m’abuse sur vos sentiments, vous ne regrettez pas, quand vous portez vos regards sur moi, l’absence de ceux à qui vous devez le jour. Si vous accueillez mes avis avec empressement, vous serez, quoique au second rang, du nombre de ceux que loue Hésiode ; sinon, je ne voudrais rien vous dire de pénible, mais rappelez-vous les paroles du poëte : Le plus parfait des hommes est celui qui voit par lui-même ce qui est sage ; il n’est pas non plus sans mérite, celui qui se conforme aux conseils d’autrui : quant à l’homme qui n’est capable ni de l’un ni de l’autre, il n’est bon à rien. Ne soyez pas surpris, vous qui recevez tous les jours les enseignements d’un maître, et qui vivez dans le commerce des anciens sages, grâce aux écrits qu’ils nous ont laissés, si je prétends avoir trouvé par moi-même des pré-