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tions seront basses et courtes et se borneront à ceci : isoler chaque bête pour manger et empêcher qu’elle ne puisse administrer un coup de corne à droite ou à gauche.

Les stalles sont généralement doubles pour les animaux de travail, c’est-à-dire qu’elles réunissent par deux les bœufs qui, attelés par paire, aiment à vivre en compagnie. Les séparations existant entre les couples ressembleront à celles des bêtes d’engrais ; il va sans dire que les loges doivent être assez spacieuses pour que les deux habitants qui les occupent y soient à l’aise et ne se gênent pas mutuellement.


Service.


Indépendamment de la partie réservée aux animaux il faut, dans les étables, ménager un espace peur le service ; le libre charroi des fumiers, l’introduction aisée des litières et tout autre besoin en font une obligation. Il est encore nécessaire pour que dans les va et vient les domestiques n’aient pas à déranger les animaux, et qu’ils soient en même temps à l’abri des coups de pieds ou autres atteintes de leur part.

Le sol de cet espace qu’on appelle couloir, corridor, rue, etc., doit être comme l’autre partie du logement, et pour les mêmes raisons, uni et imperméable ; il est utile de l’incliner vers la rigole de déversement, afin que les matières liquides, telles que les urines répandues par les animaux en passant, les eaux provenant des lavages et autres aient une tendance à gagner le conduit qui doit les entraîner au dehors. La pente indiquée pour les lits des bœufs est suffisante et ne doit pas être dépassée. Dans les étables belges et où on entasse le fumier dans le couloir de service, le sol en est concave pour retenir la totalité des déjections.