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les poutrelles des étables ; vous les sciez sur une longueur de un mètre et demi à 2 mètres au plus, de façon que les deux extrémités portent sur le milieu de deux poutrelles, après la pose. Cela fait, vous préparez un mortier avec de la terre argileuse, de l’eau et du foin haché ; puis vous étendez une couche mince de paille d’avoine sur une table ; vous recouvrez cette couche de paille d’une couche de mortier de 2 à 2 centimètres et demi d’épaisseur ; vous placez le rondin ou le morceau de perche sur ce mortier et en travers de la paille, et vous roulez de manière à envelopper le bois avec la boue et la paille. Il ne reste plus qu’à disposer et à serrer les rondins l’un contre l’autre sur les poutrelles et à recouvrir le tout de mortier, comme s’il s’agissait de préparer une aire de grange. On peut également plafonner le dessous de la même façon. » Il serait à désirer que la pratique s’empare de ce système peu coûteux et solide.


Ouvertures.


Les ouvertures ont pour but de livrer passage aux hommes et aux animaux, de laisser pénétrer l’air et la lumière, et de permettre de régler la température du local. C’est là le rôle dévolu aux portes et aux fenêtres, auxquelles on adjoint quelquefois d’autres baies destinées à rendre l’aération plus commode et plus efficace : telles sont les barbacanes et les cheminées d’appel. Les premières sont de nécessité absolue ; les autres ne sont pas toujours indispensables, mais elles sont souvent utiles pour faciliter le renouvellement de l’air et équilibrer la température intérieure, sans exposer les bœufs à des courants nuisibles. Pour atteindre leur but, les ouvertures doivent réunir certaines conditions qu’il est bon de signaler.