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VII


LE PARADIS.


( Dialecte de Tréguier. )


Jésus ! combien sera grand le bonheur des âmes, quand elles seront devant Dieu, et dans son amour !

Je trouve le temps court, et légères les peines, en songeant nuit et jour à la gloire du Paradis.

Quand je regarde le ciel, ma pairie, je voudrais y voler comme une petite colombe blanche.

Quand viendra l’heure de la mort, alors je quitterai cette chair angoisseuse, l’ennemie de Jésus.

J’attends avec joie le dernier passage, j’ai hâte de voir Jésus, mon véritable époux.

Aussitôt que mes chaînes seront brisées, je m’élèverai dans les airs comme une alouette.