— Je pleure à cause de mes enfants, je n’ai pas de pain à leur donner.
— Ma bonne femme, ne pleurez pas ; voici de l’argent, allez en acheter. —
Que Dieu bénisse le seigneur comte ! Voilà des hommes, sur ma parole !
Quand je devrais aller à la mort, j’irai pour lui quand il voudra.
Voilà des hommes qui ont bon cœur : ceux-là écoutent les gens de toute condition ;
Ceux-là écoutent les gens de toute condition ; ceux-là sont bons pour tout le monde.
Ceux-là sont bons pour les malheureux domaniers ; ce n’est pas eux qui les congédieraient ;
Qui les congédieraient comme les nouveaux maîtres, pour accroître leur fortune ;
Leur fortune ; sans penser que celui qui l’accroît de la sorte, en ce monde, la diminue certainement pour l’autre.
Ce ne sont pas ceux-là qui font vendre le lit d’un fermier avec ses meubles.
Ce ne sont pas ceux-là qui font payer deux écus d’amende à une femme qui cherche son pain ;