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IV


L’ENFANT SUPPOSÉ.


( Dialecte de Cornouaille.. )


Marie la belle est affligée; elle a perdu son cher petit Laoïk ; la Korrigan l’a emporté.

— En allant à la fontaine puiser de l’eau, je laissai mon Laoïk dans son berceau ; quand je revins à la maison, il était bien loin ;

Et à sa place on avait mis ce monstre ; sa face est aussi rousse que celle d’un crapaud ; il égratigne, il mord sans dire mot ;

Et toujours il demande à têter, et il a sept ans passés, et il n’est pas encore sevré.

— Vierge Marie, sur votre trône de neige, avec votre fils entre vos bras, vous êtes dans la joie, moi dans la tristesse.

Votre saint enfant, vous l’avez gardé ; moi, j’ai perdu le mien. Pitié pour moi, mère de la Pitié !

— Ma fille, ma fille, ne vous affligez pas ; votre Laoïk n’est pas perdu ; votre cher Laoïk sera retrouvé.

« Qui feint de préparer le repas dans une coque d’œuf pour dix laboureurs d’une maison, force le nain à parler.