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d’autre part, deux cents ans après, Àusone nous fait connaître le nom d’un prêtre de Belen, d’une famille de Druides armoricains. A la vérité, Ausone semble faire une différence entre le ministre du culte bélénique et les Druides proprement dits. C’est précisément ce qui me porte à croire le chant de la fin du quatrième siècle ou du commencement du cinquième. Toutes les doctrines qu’il contient n’étaient pas celles des anciens Druides ; on en chercherait vainement quelques-unes dans les témoignages antérieurs à la conquête romaine, tandis qu’elles se retrouvent, pour la plupart, dans les poëmes mythologiques des bardes païens gallois de l’époque à laquelle j’ai lieu de le faire remonter.