Voici les dragons qui arrivent : armures brillantes, habits rouges.
— Je ne puis croire qu’un dragon ose porter la main sur moi ;
Je ne puis croire que l’usage soit venu que les dragons portent la main sur les marquis ! —
Il n’avait pas fini de parler, qu’ils avaient envahi la salle.
Et lui de saisir ses pistolets : — Si quelqu’un s’approche, je tire ! —
Voyant cela, le vieux recteur se jeta aux genoux du marquis :
— Au nom de Dieu, votre Sauveur, ne tirez pas, mon cher seigneur !
À ce nom de notre Sauveur, qui a souffert patiemment ;
À ce nom de notre Sauveur, ses larmes coulèrent malgré lui ;
Contre sa poitrine ses dents claquèrent ; mais, se redressant, il s’écria : « Partons ! »
Comme il traversait la paroisse de Lignol, les pauvres paysans disaient,
Ils disaient, les habitants de Lignol : — C’est grand péché de garrotter le marquis ! —
Comme il passait près de Derné, arriva une bande d’enfants :