Page:Barzaz Breiz, huitième édition.djvu/425

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


I


Un chant nouveau a été composé, il a été fait sur le marquis de Pontcalec ;

— Toi qui l’as trahi, sois maudit ! sois maudit! Toi qui l’as trahi, sois maudit ! —

Sur le jeune marquis de Pontcalec, si beau, si gai, si plein de cœur !

— Toi qui l’as trahi, sois maudit ! sois maudit ! etc.

Il aimait les Bretons, car il était né d’eux ;

— Toi qui l’as trahi, sois maudit ! sois maudit! etc.

Car il était né d’eux, et avait été élevé au milieu d’eux.

Il aimait les Bretons, mais non pas les bourgeois ;

Mais non pas les bourgeois qui sont tous du parti français ;

Qui sont toujours cherchant à nuire à ceux qui n’ont ni biens ni rentes,

A ceux qui n’ont que la peine de leurs deux bras, jour et jour, pour nourrir leurs mères.