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MERLIN.
IX



— Écoutez, cuisinier, je vous prie : est-ce que la noce est finie ?
— La noce est finie, ainsi que la franche lippée.
Elle a duré quinze jours, et il y a eu du plaisir assez.
Ils sont tous partis chargés de riches présents, avec congé et protection du roi ;
Et son gendre, pour le pays de Léon, avec sa femme, le cœur joyeux.
Ils sont tous partis satisfaits ; le roi seul ne l’est pas ;
Merlin encore une fois est perdu, et l’on ne sait ce qu’il est devenu. —


IV



CONVERSION DE MERLIN.



Kado allait par la forêt profonde, agitant sa clochette aux sons clairs;
Quand bondit un fantôme à la barbe grise comme la mousse, et aux yeux bouillants comme l’eau du bassin sur le feu ;