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L’AUTRE MONDE 199

>pée moderne ; c’est aux États-Unis que doit se trouver, est trouvante, le secret du mouvement perpétuel ! IX

e m’étonne que Paris, cette ville qui aspire à la fois à b l’œil et le cœur du monde, n’ait pas encore vu s’éle- ■ dans son sein une construction grandiose pouvant vir de caravansérail aux voyageurs du monde entier. Elle Errait cependant prendre ses modèles dans trente villes l’Union. Comment se fait-il que, dans un pays comme le

re, chez un peuple qu’on dit le plus sociable du monde,

ait aussi peu songé à rendre agréable, charmante, fa- 2, et partant générale, la vie d’extérieur ? Comment f a-t-il pas à Paris, comme en Amérique, des hôtels à itrée libre, aux registres publics ; des hôtels pourvus salles, qui deviendraient autant de Bourses et de lieux rendez -vous pour les hommes d’affaires, autant de îtres à nouvelles pour les oisifs ; des hôtels qui seraient îommés pour le luxe et la somptuosité de leur table ; i feraient faire de la bonne musique le soir dans leurs ons et les enrichiraient de publications attachantes et volumes illustrés, afin d’y provoquer la réunion de leurs tes ? C’est en rendant leur séjour agréable qu’ils parviennent à changer en plaisir pour leurs voyageurs ce qui st souvent pour ceux-ci qu’une affaire ou une nécessité. >rs ils verraient leurs bénéfices s’accroître ; car nonilement on ne serait plus aussi pressé d’en partir, mais mode, ce dieu si accessible à qui sait le [nier, la mode