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En conséquence, nous estimons que le citoyen Rossignol est dans le cas d’être éloigné le plus promptement possible des ports de mer et d’obtenir un congé pour aller respirer pendant trois mois l’air natal, indispensable à son rétablissement.

Fait à Toulon, le trois ventôse de l’an VIII de la République française, une et indivisible.

Roussel, Caulès, médecins en chef.
Crespin, médecin prof.


Rapport au Ministre

Le citoyen Rossignol, général de division réformé, ayant demandé et obtenu du gouvernement l’autorisation de se rendre à l’armée d’Orient pour être à la disposition du général Bonaparte, reçut, le 14 messidor an VI, l’ordre d’aller à Toulon pour s’y embarquer. Depuis ce temps, il a toujours attendu l’occasion de quelque vaisseau destiné pour l’Égypte, mais il ne s’en est point présenté. Une maladie dont il est attaqué le force à quitter le voisinage de la mer dont l’air lui est contraire, et il demande un congé de convalescence pour revenir à Paris rétablir sa santé dans le sein de sa famille. Il a joint à sa pétition un certificat des médecins de l’hôpital militaire de Toulon qui constate son état et le besoin de respirer l’air natal pendant trois mois.

Si le ministre consent à accorder le congé demandé, il voudra bien signer l’expédition ci-jointe :

Le ministre de la Guerre, vu le certificat délivré par les officiers de santé en chef de l’hôpital militaire de