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ment un caractère de suspicion étaient surveillés ; ainsi Boursault a menti à la Convention et à sa propre conscience, d’abord en m’accusant d’avoir, de mon chef, négligé de remettre les destitutions que je recevais, et puis en ajoutant que cette négligence avait compromis les intérêts de la République.

Et cependant quel autre mieux que Boursault pourrait et devrait rendre justice à mon zèle et à la pureté de mes intentions… lui auprès de qui, pendant sa mission de Bretagne, j’ai si souvent cherché des conseils et des lumières ! lui qui me traitait à Rennes avec tant d’amitié et qui vantait partout ma franchise et ma probité : il jouait donc la comédie !… Oh, que les hommes sont faux !

QUATRIÈME DÉNONCIATION

Dans un rapport présenté à la Convention par le représentant Defermont, je suis accusé par lui d’avoir, d’accord avec Esnuë-Lavallée, fait périr sans jugement les nommés Laroche, Jubeault et Jourdan. Il ajoute qu’il existe en preuve de cet assassinat un ordre signé Rossignol.

Réponse.

Je n’ai jamais connu que de nom les trois indi-