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« Je demande l’adjonction du Comité de Salut public. Ce n’est que par ce moyen qu’on pourra juger les crimes de cet homme qui a causé par ses manœuvres la mort de Philippeaux, parce que ce dernier avait dévoilé la conduite des généraux de la Vendée. — Rossignol a, d’ailleurs, sacrifié quarante mille défenseurs de la Patrie, plus encore par malveillance que par ignorance. »

Le renvoi aux deux Comités est décrété.

Réponse.

Tu déshonores, Bourdon, le caractère auguste de représentant du peuple ! Tu es à la fois le plus lâche, le plus menteur et le plus furieux des hommes ! Tu m’accuses d’avoir fait périr Philippeaux, et à peine le connaissais-je ! Je ne l’avais vu que deux fois dans le Conseil dont j’ai eu l’occasion de parler[1].

  1. Dans un ouvrage particulier sur la Vendée, qui est sous presse (*), je montre que la décision prise à ce conseil de guerre fut une des premières causes de la durée de cette exécrable guerre et une authentique preuve de la volonté qu’on avait d’en retarder la fin. J’arracherai tous les masques, je briserai toutes les idoles, on saura que nos malheurs venaient de la vanité des uns et de la gloriole des autres, de la perfidie de celui-ci et de la cupidité de celui-la. Il est temps enfin que le peuple connaisse qui l’a bien ou mal servi et ne soit plus dupe de ces réputations créées par l’intrigue et le crime., (N. de l’A.)

    (*) Il est probable que Rossignol désigne ainsi la troisième partie des Mémoires, ici publiés.