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CHAPITRE XXVII
À Antrain. – Fausse attaque de Westermann. – Terreur panique dans la division de Kléber. – Débandade générale. – Sans brûler une amorce. – Marceau et moi nous ramenons les pièces. – Ma démission refusée. – Général en chef des armées réunies. – Le siège d’Angers. – La fin des Brigands. – L’interrogatoire de Talmont.
L’ennemi restait à Dol ; toutes les colonnes étaient dessus, et c’était un avantage pour nous qu’il y séjournât. Westermann était là avec une colonne de six mille hommes ; Marceau était à la tête de l’avant-garde avec une autre colonne de même force ; j’étais à Antrain avec dix mille hommes placés avantageusement. Les représentants Prieur de la Marne, Turreau et Bourbotte étaient avec moi au bivouac. L’ordre était d’attaquer à la pointe du jour. Le général Westermann devait commencer à trois heures du matin, mais, toujours fougueux, il n’écouta que sa tête et attaqua dès minuit, malgré moi[1]. Il entra
- ↑ Kléber, cité par Savary dans ses « Annales des guerres des