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je commandai deux chevaux, mais pour les avoir je fus obligé d’aller au département chercher un ordre qui me fut délivré après bien des contestations : il me fallut montrer l’arrêté des représentants. Après cela je fus encore obligé d’emprunter une voiture ; ce fut le citoyen Lalirey, commissaire-ordonnateur de l’armée de l’Ouest, division des Sables, qui me prêta un cabriolet.

Je passai par Tours, où je vis les représentants du peuple, que j’informai exactement de ce qui s’était passé, et, sans tarder, je partis pour Paris avec la lettre du ministre.