Page:Barrucand - La vie véritable du citoyen Jean Rossignol.djvu/214

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

darmerie, et après qu’il fut passé je continuai ma route.

À Niort, sur les sept heures du soir, la troupe était sous les armes et tout le monde criait : Vive la Nation ! Vive le général Biron ! — Il n’y était pas… cria-t-on dans certain peloton. Biron fut si en colère qu’il courut au bataillon d’où la protestation était partie, et dit que le premier qui crierait serait fusillé sur l’heure. On ne dit plus rien.

Les grenadiers conduisirent les prisonniers en prison et les soldats rentrèrent dans leurs cantonnements.