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CHAPITRE XX


Une belle sortie. — Quelques traits. — Dans le château que je fouillais. — De quoi rafraîchir la troupe. — Chalbos fait vider les sacs. — Biron me donne une leçon. — « Il n’y était pas » .


J’arrive à l’affaire du Bureau.

Ordre fut donné de battre la générale à quatre heures et rendez-vous donné à chaque bataillon.

Nous y étions tous. Les grenadiers de la Convention marchaient en tête de notre colonne avec la 35e division. Toute la nuit jusqu’au lendemain, nous marchâmes. Le représentant Goupilleau de Montaigu y était, le général Chalbos commandait, le général Salomon marchait à la tête de la cavalerie. Les avant-postes ennemis furent surpris ; ils ne nous attendaient pas si matin ; cependant j’appris que vers les huit heures du soir l’ennemi s’était retiré, ne laissant en position que deux mille hommes. Ils ripostèrent ; mais devant notre déploiement d’infanterie, ils nous abandonnèrent la place : tous furent tués. Beaucoup s’étaient réfu-