de gendarmerie et qui resta sur le champ de bataille près Montreuil.
Nous prîmes le chemin de Niort par Fontenay et Saint-Maixent. Arrivé dans ce dernier endroit, le général prit le devant et fut à Niort auprès du général en chef Biron. Il y eut là, le lendemain, un conseil de guerre, auquel notre général assista, mais dont je ne puis rendre compte.
En nous quittant à Saint-Maixent, le général Salomon m’avait confié le commandement de la colonne. À la halte, tous les officiers s’assemblèrent en tête de la colonne : je ne savais pourquoi et je leur en fis la demande. Un d’eux, qui était colonel de la légion Rosenthal, me dit qu’il fallait faire appeler un officier de chaque corps avec un sous-officier et le plus ancien soldat afin de prononcer un serment et de réclamer à Niort auprès du général en chef l’ordre de ne point nous diviser, et, autant qu’il serait possible, de nous battre ensemble. Je fus de cet avis, connaissant cette brave petite brigade, et je dis que si l’on voulait nous présenterions, en arrivant, un officier de chaque corps chez le général Biron. Les mêmes firent aussi la motion de ne plus marcher par petites portions, disant que si nous étions souvent battus, c’est que l’on nous envoyait toujours quatre contre qua-