que les autres officiers le poussèrent à se battre ; ils décidèrent le combat : deux d’entre eux viendraient me chercher, pendant que Tournay irait au Bois de Boulogne avec ses autres camarades.
Le capitaine Hullin était spectateur, de même qu’un nommé Chéfontaine, capitaine des chasseurs soldé caserne de la rue de Babylone : ce fut ce dernier qui vint chez moi avec un autre. Ne m’ayant pas trouvé, ils laissèrent une lettre qui était le cartel pour quatre heures, et le troisième jour après l’insulte. Ce billet était conçu en ces termes :
Monsieur, après l’insulte que vous m’avez faite, vous voudrez bien vous trouver avec une paire de pistolets et deux témoins au Bois de Boulogne, entre quatre et cinq : je vous y attends.
(Un cahier manque à la suite)[1]
- ↑ Aux archives administratives de la guerre, la lettre suivante, sans date et sans adresse, reste au dossier de Rossignol :
« Messieurs,
« Jean Rossignol, ancien militaire au régiment de Royal-Roussillon, dans lequel il a servi huit ans, a l’honneur de vous représenter que, depuis le commencement de la Révolution jusqu’à ce jour, il n’a cessé d’être en activité ; non seulement il s’est distingué à la prise de la Bastille, mais c’est à ses lumières militaires, à son zèle pour la chose publique que les Volontaires de la Bastille sont redevables de la création de cette compagnie, à laquelle il a toujours été attaché en qualité d’officier provisoire ; qu’il l’a