Scène première.
RODOLPHE, dans la chambre de droite, tout est hermétiquement fermé. Il y fait nuit complète.
Bouche mignonne, et lèvre rose,
À la chanson (bis)
Toujours ouverte, voyez Rose
Alerte comme un gai pinson.
Pour en tresser une couronne,
À pleines mains, dans le blé mûr,
Rose moissonne, (bis)
À pleines mains les fleurs d’azur.
Qu’est-ce qu’aura dû dire M. le vicomte en ne me voyant pas revenir ?… Ah ! ma foi ! tant pis ! il m’ennuie, il tourne au saule pleureur… il lui pousse des branches. Je lui ai dit que j’allais aux eaux de Bagnères, il est capable de le croire et d’y voler. Tant mieux ! Lui parti, je retourne dans mes appartemens. Mais d’ici là… suis-je bête d’être partie sans argent ! Je ne pense jamais à ça, moi. Ah ! bah ! une jolie femme n’est jamais embarrassée… (Elle chantonne.)
Est-il possible !… une telle fortune ! à moi… Le digne oncle !… Me laisser par testament toute une province du Pérou ! les Péruviennes avec…
Entrez !… (On entre chez Rodolphe.) Tiens, c’est à côté, c’est chez ce monsieur qui dort si haut.