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la vie de bohême

Scène XIII.

DURANDIN, seul. Il se frotte les mains.

La ruse a réussi ; nous savons maintenant à quoi nous en tenir… il l’aime comme un fou… On a bien raison de dire que : Ce que femme veut, Dieu le veut… (On entend une voiture s’éloigner.) Le voilà parti !… (Alors on entend en dehors le chœur : Notre avenir doit éclore, etc.) Qu’est-ce que c’est que ça ?… (Il court au fond et regarde par-dessus la balustrade.) Ah ! mon Dieu ! il m’a joué !…

FIN DU PREMIER ACTE.

ACTE II.

Deux chambres contiguës d’un hôtel garni. — Dans chacune des deux chambres une porte au fond et un lit. — Ameublement à peu près semblable. Dans la chambre de gauche, une petite table à droite, avec papier, plumes et encre. — Une cheminée à gauche avec un miroir. — À côté de la cheminée, un fauteuil et un petit guéridon — Une chaise à droite. — Sur la cheminée, une bouteille coiffée d’un bonnet. — À droite, un porte-manteau, auquel sont accrochés un châle et un chapeau. — Des cartes sur la cheminée. — Dans la chambre de gauche, une fenêtre fermée d’un rideau bleu. — À droite, à côté de la fenêtre, un guéridon sur lequel il y a des épreuves d’imprimerie. — Au dessus, un râtelier de pipes. — À droite, près du lit, une commode. — Au dessus de la commode, un corps de bibliothèque dans lequel il n’y a que quelques brochures. — À gauche, une table avec papier, plumes et encre. — Du même côté, un porte-manteau auquel sont accrochés un gilet, une redingote et un chapeau. — Deux chaises, l’une près de la table, l’autre près du guéridon. — Sur celle de droite, une vareuse. — Sous le lit, une malle dans laquelle il n’y a qu’un livre et une bretelle.