1e éiàns la connoiffanëé < ! e la
Langue Grecque, Latine &
Hébraïque. Il étoit d’ailleurs
verfé dans la Poëfie, la Mufique,
l’Hiftoire, la Phi]ofophie
& les Mathématiques. 11
frofeffa leGrec à Heidelberg,
& fa trop grande application
au travail, lui fit contraéter
one maladie dont il mour.ut,
en r576, âgéde44ans. Ona
de lui, 1°. Geometric·a & AJtronomîca
varia ; z O
• Annotationes
in Sleidanum ~e quat~or
lmperiis ; 3°. Dioni1 Caffii
Rifloria cum Annotationihu.r,
&c. & plulie~rs autres ouvrages,
ou l’on trouve des ·fautes,
que l’on doit attribuer 2
l’extrême pauvreté de l’Autet
1r. Comme il ne travailloit
que pour vivre, il n’avoît pas
le rems de perfeétionner fes
Ecrits, ni de ]es revoir avec
·toute l’attention & toute l 1 exaétitude
dont il é1oit capa1, Je. "’
y
.
Y A O, fameux.Empereur
de la Chine, qui monta fur
le Trône vers i 317 ans avant
Jefus-Chrill. Les Chinois le
, egardent comme leur Légis,.
lateùr, & le modèle de tous
les Souverains ; c’efl : à ce
Prince que l’Hifl : oire de la
Chine commence aêtre cer•
ta1ne.
.YA 79f
YV AN, Prêtre de l’Oratoire,
naquit à Rians, petite
V.ille de Provence, le 10Nowembre
1 ~76. Comme fes
J ? ~rçns é~oiel)t fort pauvres,
il eut beaucoup de peine à
faire Ces études. Cependant il
les acheva avec fuc~ès, & fut
élevé au Sacerdoce à Avignon,
étant. : igé de 3o· ans.
Il eut enfuite divers emplois,
fut Curé de Coutignac ~11
Provence, & joignit aux tra•
vaux de la vie apoftoliqtte,
l’auftérité des Solitaires. Ce.tte
vie ne, lui paroilfant pas
sffez retir~e ni alfez févère •
il quitta fa Cure & s’enfonça
dans un défert, où il n’avoic
d’autre occupation, que la
prière & le jeûne. Les peu.
pies qui le vili toient quelque•
fois dans Con Hermitage, le
prièrent d’accepter la place
de Vicaire de Brignoles, oà
il contribua beaucoup à la
réforn1ation des mœurs par
f6 prélJications & par la fain~
teté de fa vie. Le Curé lui
réfigna fa CÙre en mourant i
mais un autre la lui difputa.
Yvan aima mieux ternll..
11er le ctitférend, en renon~
çant à fon droit, que de s, eirgager
dans un procès : ~n lui
donna un Prieuré, dont il fe
défit bien-tdt après. Pour mener
une vie plus tranquille ;
il entra dans la Congrégation
de l’Oratoire, & alla demeurer
à Aix : c’efl : là qu’il connut
Marie — Magdelaine de la
Trinité. 11 fonda avec elle,
en 1 6 37, l’Ordre des Religieu « .
fes de Notre-Dame de la Mzflricorde,
dont il fut le premier
Direéteur & le premier Con~
feffeur. Il mourut Je 8 Oétob,
- e 1~fJ• Qn a 9e lui de,
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