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BSB • • • • • • ’ 2.22 .A R ’ femmes & leurs filles ; & c’eft de-là que naquirent les Parthenieru, qui fous la conduite de Phalante vinrent s’établir-à Tareote. Arilèodeme <JUÏ avoit facrifié fa fille au fàlut Je fa patrie, fe tua fur lon tomb~au vers Tl. 5 avant l’Ere Chretienne. ARISTOGITON , . Athenien, qui avec Harmodius dé.. livra fa patrie de la tyrannie d’Hipparque, en tuant le Tyran vers 51.9 avant J. C. Les Atheniens dreffercmt depuis des fiarues à ces deux braves. homtnes. ARISTON t !e l’îledeChio, fut difciple de Z en on vers 2. 36 ~ns avant J. C. & devint un très- célc :hre Philofophe. Il foutenoit que le fouverai.n bien conlifte à n’avoir que de l’indifférence pour tout ce qui efl : en He ·le vice & la vertu. Il · rejettoit la Log igne parce qu’il la regardoit comme inutile, & la Phyfique comme fiup affant les forces de nor re efp1 ir. Quoiqu’il etît retenu la mor a le, il la reduifoit à enCcig n er feulement en gros ce que c’efr que la fage ife fans en· trer dans les devoirs particuliers. Ce Philofophe avoir ~caucoup de talent pour pe~­ fuader , & il écrivit div ers • ouvrages , comme .des Dialogues fur les dogmes de Zenon , des Lettres , des Comnl entaires de la vanité, &c. quoigue CJllelt..JUes- uns attrii »u ent ces ouvrages à ûU ArH :. AR ton d’Alexandrie Pnilofophe Péripatéticien qui vivoit dtt tems d· Augufte. On nomme plufieu{s autres Arifions, dont le plus conau efi Titus Arifton J urifcoofulteRomain foui. Trajan, qui en tendoir parfaitement Je Droit Publk & le· Droit Civil , l’Hifto1re & les Aotiguités, Pline te jeune fon ami fait un bel éloge de lui d~ns la 2. 2. de fc :s Lettres oùil raconte plulieuts panicularités. de fa vie. Il efi auteur de quelqu es Livres cit.és dans les Pan -. . deétes.

ARISTOPHANE, célebr~ Poëte Con1ique qui illufira- à : Athènes l’ancien11e Comédie, & . qui Beurilfoit dans le Gecle. d es grands homines de la Ore· ce, fur-tout de Socrate & d’EH’ ripide auxquels il furvécut. c~ Poëte qui étoit moins uo Co- . médicn propre à amufer le peu’ ple, que Je cenfeur impitoyable drt c ·ouvernemeot & 1~ fl éau des premiers de l’Etat~ fe rendit fi agréable au peuple d· Athenes, que par un décret public il fut ho_noré d’une couronne de l’olivier f~cré qui étoit d-ans la cit~delle. Il corn-. pofa un très- grand non1bre de pkces dont il ne neus refre ~ue onze, où l’o.n admire ce. {el & cet efprit attique ·propre aux Con1iques Grecs , & qui fe fait Ct :ntir daHs Arifrophal )e plus qLte da1-1s tout autre. Le talent de ce Poëte étoit la. raill erie ; & jamais perfonoe ne faHit plus habilement le ri-